Louise-Elisabeth
est française. Elle a 25 ans et a suivi un cursus de l’UFA dans le but
d’obtenir un double diplôme en histoire de l’art et muséologie. Son master
s’est déroulé entre l'Ecole du Louvre à Paris et la Ruprecht-Karls-Universität
d’Heidelberg. Elle nous raconte son expérience !
Quelle a été ta première impression en
arrivant dans l'université partenaire ?
En me rendant pour la première fois au Carolinum (le bâtiment de
l'administration de l'université), j'ai été impressionnée par le grand nombre
d'étudiants internationaux et par les nombreuses activités proposées aux
étudiants, autant par l'administration que par les professeurs de mon institut
(excursions, workshops).
Les cours de l'université étaient partagés entre Vorlesung (cours magistral) et Seminar (sorte de TD) pendant lequels les étudiants présentaient des exposés et devaient ensuite amorcer des discussions grâce à des éléments problématisés et des comparaisons.
Les cours de l'université étaient partagés entre Vorlesung (cours magistral) et Seminar (sorte de TD) pendant lequels les étudiants présentaient des exposés et devaient ensuite amorcer des discussions grâce à des éléments problématisés et des comparaisons.
Qu'est-ce qui t'a motivé(e) à suivre un
cursus de l’UFA ?
J'ai commencé à apprendre l'allemand au collège et ai participé à deux
échanges scolaires en Allemagne. Après le bac, je voulais partir en Allemagne
ou en Autriche, en erasmus ou pour un stage. C'est donc assez naturellement
qu'après ma licence j'ai postulé pour intégrer le master international soutenu
par l'UFA entre l'Ecole du Louvre et l'université de Heidelberg. Je voulais
découvrir une autre façon de vivre, d'étudier, de raisonner, de penser dans une
langue étrangère, et même si l'Allemagne ressemble par de nombreux côtés à la
France, les mentalités et le système universitaire sont quand même bien
différents !
Heidelberg |
Qu'est-ce qui t'a le plus plu dans la
ville ?
Pour un étudiant, Heidelberg a tout d'une ville idéale : les différents
instituts sont rassemblés dans des campus au bord du Neckar (celui de la
Philosophie Fakultät se trouve directement dans la vieille ville), la nature
n'est jamais loin pour faire de belles balades après la préparation d'un
exposé, et la bibliothèque et la Mensa (restau universitaire) sont exceptionnelles
! Les nombreux étudiants, dont beaucoup d'étrangers, qui peuplent la ville
garantissent un grand dynamisme et une multitude d'activités et d'événements
festifs.
Le cadre de vie d'Heidelberg est donc très agréable grâce à son implantation entre les collines et les bords du Neckar et les nombreux monuments historiques, également très appréciés des touristes !
Le cadre de vie d'Heidelberg est donc très agréable grâce à son implantation entre les collines et les bords du Neckar et les nombreux monuments historiques, également très appréciés des touristes !
Qu'est-ce qui t'a, à l'inverse, le plus
manqué pendant ton séjour à l'étranger ?
Comme pour tout séjour à l'étranger, la famille et les amis sont sans doute
ce qui m'ont le plus manqué, ainsi que le cliché de la nourriture française,
même si les supermarchés sont plutôt bien fournis pour les fromages et les
produits laitiers ! Ce "déracinement" par rapport à ses habitudes et
son cadre de vie français permet de plus facilement lier contact avec des
étudiants de tous horizons : à la Mensa, à la bibliothèque, dans les collocs,
dans les Minijobs, et d'apprendre mutuellement des cultures allemande et
étrangère (mentalités, habitudes, cuisine, etc).
Qu'est-ce que ton échange t'a apporté ?
Mon année à l'étranger m'a permis de découvrir un autre mode de vie,
d'autres façons de penser, de s'exprimer, de réfléchir. Grâce à mes cours à
l'université, aux étudiants du master IMKM et à un Minijob au Studierendenwerk
(Crous), je suis devenue amie autant avec des étudiants allemands que français
ou chinois, japonais, russes, italiens, ce qui était très enrichissant !
Ce master franco-allemand m'a également plongée dans le système universitaire allemand avec une méthodologie de la recherche qui accorde une grande place à l'historiographie, des outils de recherche bibliographiques très performants et une approche en histoire de l'art qui passe beaucoup par des excursions au contact direct des oeuvres et monuments et un dialogue très important entre les étudiants et les professeurs.
Ce master franco-allemand m'a également plongée dans le système universitaire allemand avec une méthodologie de la recherche qui accorde une grande place à l'historiographie, des outils de recherche bibliographiques très performants et une approche en histoire de l'art qui passe beaucoup par des excursions au contact direct des oeuvres et monuments et un dialogue très important entre les étudiants et les professeurs.
Heidelberg |
Qu’as-tu fait après avoir obtenu ton
diplôme UFA ?
Après l'obtention
de mon master franco-allemand, je suis revenue en France mais ce parcours m'a
permis de plus facilement me projeter dans un univers professionnel (musées,
universités) en Allemagne. Je pense donc retourner un jour ou l'autre pour un
travail ou un doctorat de l'autre côté du Rhin !
Que retiendras-tu de ce séjour à
l'étranger ?
Une année d'étude
à l'étranger, c'est beaucoup de rencontres, de découvertes, d'un autre pays, de
cultures différentes, de défis lancés à soi-même et beaucoup de rires partagés
! On sait qu'on est dans le pays que pour une année, ce qui rend très positif
et enthousiaste à propos de tout.
Pendant un an on a aussi le temps de construire de réelles amitiés et
d'approfondir les thèmes de recherche qui nous intéressent, c'est donc une
année "pont" entre deux cultures, qui donne envie après le retour
dans le pays d'origine de continuer à suivre ce qui se passe en Allemagne.
Envie de partager
ton expérience UFA à ton tour ? Réponds à notre questionnaire en ligne ! http://goo.gl/forms/lKk8gu0sJJ
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