Directeur général français d’une entreprise basée en Allemagne cherche collaborateurs anglophones de toutes les nationalités


Rencontre avec Gildas Sorin, directeur général de Novaled, start-up allemande issue de l’université de Dresde. Ce leader mondial des diodes électroluminescentes organiques, appelées OLED (Organic Light Emitting Diodes) recrute ses collaborateurs dans le monde entier et accueille de nombreux stagiaires.

Quelle est la marque de fabrique de Novaled ?

Novaled fabrique des « Led » nouvelle génération, extrêmement plates (200 nanomètres), qui sont utilisées dans les écrans plats pour améliorer la qualité de l’image ou pour un éclairage avec une efficacité énergétique optimale. Cette entreprise est née de la rencontre d’un chercheur de l’université de Dresde, qui est le centre spécialisé de l’électronique organique en Europe et d’investisseurs français et allemands. Les clients de l’entreprise sont avant tout en Asie.

Quels profils recrutez-vous actuellement ?

Nous cherchons des physiciens, des chimistes et des responsables de projets. Nous recevons actuellement des candidatures du monde entier ayant ces profils. Nous accueillons aussi chaque année dix stagiaires - en stage rémunéré - sur toutes les facettes de l’activité de l’entreprise : finances, marketing, ingénierie… J’accueille à cet égard volontiers des étudiants de France ou d’Allemagne… à condition qu’ils parlent parfaitement anglais.

Pourquoi l’anglais est-elle la langue de travail à Novaled ?

Nous avons des collaborateurs de toutes les nationalités dans nos équipes, nos clients sont installés partout dans le monde et notamment en Asie. L’anglais s’impose de lui-même pour tous les échanges dans l’entreprise comme à l’extérieur. Il n’est d’ailleurs pas indispensable de parler allemand pour travailler ici, alors que sans l’anglais, c’est impossible. Même si pour profiter pleinement de l’expérience en Allemagne pour des étudiants français, le fait de parler ou de se mettre à l’allemand est bien sûr un plus.

Comment fonctionne l’entreprise sur un plan multi-culturel ?

En travaillant avec des personnes de tous les horizons, les façons de penser,  de s’organiser et de communiquer sont originales et se ré-inventent en permanence. C’est une vraie richesse en termes de dynamisme et de créativité, alliée, ce qui est rare pour une entreprise de la taille de Novaled, à des processus qualité très pointus. Un tel bain culturel devrait devenir une étape naturelle dans le parcours de formation des étudiants. Personnellement, je fais le rêve que dans quelques années, le fait de faire un stage en Allemagne pour un étudiant français ou en France pour un étudiant allemand, ne soit plus considéré comme un stage « à l’étranger ». C’est l’Europe.


L’entreprise en chiffres
Création en 2003
130 personnes de toutes les nationalités.
10 stages rémunérés chaque année (800 euros par mois).  
Pour en savoir plus (et postuler en ligne) : www.novaled.com

Propos recueillis par Barbara Pasquier  
Crédit photo : Novaled             


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